"Comment imaginer un secteur culturel durable et résilient par temps de crise ?"
description du projet
Le projet s’inscrit dans un questionnement structurel sur le secteur des arts vivants et en particulier du théâtre et des arts de la parole en région bruxelloise. Il rassemble pour le moment cinq artistes de théâtre, appartenant à des compagnies différentes et un chercheur expérimenté dans la gestion de la recherche et de l’innovation.
Depuis le début de la pandémie Covid 19, la crise du secteur des arts vivants en Région de Bruxelles-Capitale s’est aggravée au point d’être devenue intenable pour de nombreux artistes. Nous avons en effet pu observer une précarisation extrême d’une partie des artistes, en particulier des plus jeunes, et une difficulté des institutions culturelles à jouer leur rôle d’amortisseur pour les artistes du secteur. Cette situation risque de s’aggraver dans les années à venir par une succession de crises extérieures au monde de la culture : vagues pandémiques, absence de croissance économique, inflation due à l’énergie, crise des matières premières et de la mobilité….
Cette situation nous a poussés à essayer de comprendre les mécanismes structurels du secteur théâtral. Nous avons fait le constat que, de manière globale, les artistes ont perdu toute autonomie de gestion et d’initiative face aux institutions culturelles. Celles-ci fonctionnent de manière hiérarchisée et centralisent les ressources disponibles : les lieux, les infrastructures et les subventions. Cette situation entraine une dépendance assujettissante des artistes à ces structures.
Nous nous demandons donc s’il est possible d’imaginer et de tester d’autres modèles structurels pour les arts vivants et le théâtre en particulier, qui permettraient d’assurer une réappropriation des outils et ressources par les acteurs de terrain, une plus grande diversité culturelle, une meilleure équité dans la répartition des ressources, un exercice collectif du pouvoir ainsi qu’un véritable ancrage territorial dans la région bruxelloise.
Nous souhaiterions faire un pas de côté par rapport à la systémique existante et imaginer des modèles alternatifs s’inspirant des critères d’économie sociale qui trouvent, pour le moment, plus de résonance dans des secteurs comme l’alimentation ou l’énergie. Nous pensons qu’il est primordial que les artistes du secteur culturel expérimentent et inventent de nouveaux systèmes plus équitables et égalitaires, plus inclusifs et solidaires pour pouvoir s’adapter et survivre aux crises à venir. La dissolution des liens que nous avons pu constater aujourd’hui entre institution culturelle, travailleurs des arts, citoyens et territoire ne pourra pas répondre à un effondrement global du secteur culturel demain.
Depuis le début de la pandémie Covid 19, la crise du secteur des arts vivants en Région de Bruxelles-Capitale s’est aggravée au point d’être devenue intenable pour de nombreux artistes. Nous avons en effet pu observer une précarisation extrême d’une partie des artistes, en particulier des plus jeunes, et une difficulté des institutions culturelles à jouer leur rôle d’amortisseur pour les artistes du secteur. Cette situation risque de s’aggraver dans les années à venir par une succession de crises extérieures au monde de la culture : vagues pandémiques, absence de croissance économique, inflation due à l’énergie, crise des matières premières et de la mobilité….
Cette situation nous a poussés à essayer de comprendre les mécanismes structurels du secteur théâtral. Nous avons fait le constat que, de manière globale, les artistes ont perdu toute autonomie de gestion et d’initiative face aux institutions culturelles. Celles-ci fonctionnent de manière hiérarchisée et centralisent les ressources disponibles : les lieux, les infrastructures et les subventions. Cette situation entraine une dépendance assujettissante des artistes à ces structures.
Nous nous demandons donc s’il est possible d’imaginer et de tester d’autres modèles structurels pour les arts vivants et le théâtre en particulier, qui permettraient d’assurer une réappropriation des outils et ressources par les acteurs de terrain, une plus grande diversité culturelle, une meilleure équité dans la répartition des ressources, un exercice collectif du pouvoir ainsi qu’un véritable ancrage territorial dans la région bruxelloise.
Nous souhaiterions faire un pas de côté par rapport à la systémique existante et imaginer des modèles alternatifs s’inspirant des critères d’économie sociale qui trouvent, pour le moment, plus de résonance dans des secteurs comme l’alimentation ou l’énergie. Nous pensons qu’il est primordial que les artistes du secteur culturel expérimentent et inventent de nouveaux systèmes plus équitables et égalitaires, plus inclusifs et solidaires pour pouvoir s’adapter et survivre aux crises à venir. La dissolution des liens que nous avons pu constater aujourd’hui entre institution culturelle, travailleurs des arts, citoyens et territoire ne pourra pas répondre à un effondrement global du secteur culturel demain.
equipe de co-chercheur.euses
Anaïs Caillat, Gaëlle Gourvennec, Jérémy Lamblot, Sébastien Mouthuy, Camille Rasera et Marie Vaiana.
Compagnies porteuses de projet : Les Plaisirs Chiffonnés et Ravie asbl.
Compagnies porteuses de projet : Les Plaisirs Chiffonnés et Ravie asbl.